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Bertrand Stofleth, A demain

du 18 septembre au 13 décembre 2024

Photographe et plasticien, Bertrand Stofleth travaille en chercheur sur la question des paysages, résidant dans le territoire choisi pour rencontrer des habitants, des scientifiques, consulter des archives. Cette approche méthodique informe et élargit sa saisie de l’image à l’échelle de l’environnement. Des phénomènes physiques jusqu’aux mutations socio-économiques, des légendes locales aux épisodes de l’histoire, il laisse émerger dans des images dépouillées ce creuset d’intérêts et de nécessités qui ont abouti à l’extension de l’habitat, au développement de sites industriels ou à l’effondrement de pans de montagnes.

L’exposition présente des pièces issues de trois séries récentes de l’artiste, lauréat de nombreuses bourses, dont récemment la Commande publique nationale de la BnF et le soutien à la photographie documentaire contemporaine du Centre National des Arts Plastiques.

Séries présentées : Hyperlendemains, Recoller la montagne, Atlantides.

Commissaire d’exposition : Françoise Lonardoni

Prochaine expo : Bertrand Stofleth

Pour sa rentrée, la Galerie Domus a choisi l’artiste Bertrand Stofleth dans une exposition inédite composée de trois de ses séries : Hyperlendemains, Recoller la montagne, Atlantides.

Betrand Stofleth

Photographe et plasticien, Bertrand Stofleth travaille en chercheur sur la question des paysages, résidant dans le territoire choisi pour rencontrer des habitants, des scientifiques, consulter des archives. Cette approche méthodique informe et élargit sa saisie de l’image à l’échelle de l’environnement. Des phénomènes physiques jusqu’aux mutations socio-économiques, des légendes locales aux épisodes de l’histoire, il laisse émerger dans des images dépouillées ce creuset d’intérêts et de nécessités qui ont abouti à l’extension de l’habitat, au développement de sites industriels ou à l’effondrement de pans de montagnes. L’exposition présente des pièces issues de trois séries récentes de l’artiste, lauréat de nombreuses bourses, dont récemment la Commande publique nationale de la BnF et le soutien à la photographie documentaire contemporaine du Centre National des Arts Plastiques.

Commissaire d’exposition : Françoise Lonardoni

Événements

Exposition du 19 septembre au 13 décembre 2024.
infos pratiques

Cette exposition sera inaugurée en présence de l’artiste, le mercredi 9 octobre à partir de 18 h. Entrée libre.

Dans le cadre de la Fête de la science, une rencontre est organisée à la Galerie Domus. elle réunit Bertrand Stofleth ainsi que l’artiste plasticienne Anaïs Lelièvre, en résidence à l’Observatoire de Lyon, ainsi que Gérard Massacrier, chercheur CNRS au Centre de Recherche Astrophysique de Lyon (Observatoire de Lyon), et Andréa Di Muro, chercheur au Laboratoire de géologie de Lyon : Terre, planètes, environnement et directeur adjoint de l’Observatoire de Lyon pour échanger autour de la nature dans leur création artistique, et le lien entre arts et science.
Samedi 5 octobre à 16 h. Entrée libre

Enfin, un café-photo est organisé avec l’artiste afin d’échanger sur son travail.
Vendredi 15 novembre, 12 h 30. Entrée libre.

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Marguerite Rouan, Il me reste un papillon dans le ventre

du 30 janvier au 15 avril 2024

L’exposition

Comment les objets quotidiens ont-ils intégré nos existences ? Jusqu’à quel point l’imagerie médiatique populaire influe-t-elle sur nos croyances et nos identités ? Si ces productions de masse ont à coup sûr rencontré nos nécessités pratiques et affectives, l’intérêt de Marguerite Rouan à leur endroit réside aussi dans leur mode de fabrication et dans leur diffusion : ils portent le récit d’une réalité économique globalisée avec les terribles dérégulations morales et sociales qui l’accompagnent. Ils marquent aussi l’omniprésence du commerce, qui rattrape nos vies intimes, et que l’artiste appelle le « capitalisme sentimental ».

Cette culture populaire, la plupart du temps délégitimée par l’institution culturelle, constitue la ressource de Marguerite Rouan. L’objet de consommation, l’imagerie médiatique et sa diffusion deviennent les symboles universels des passions humaines dans ses photographies traversées par la dérision et l’humour. Pour incarner des sentiments – ici la tristesse – rien de moins qu’une nature morte au cœur de bœuf transpercé d’un couteau, dans un diptyque reprenant les codes de la peinture classique. Pour venger les victimes de slut shaming, elle imprime des images comestibles représentant les auteurs du lynchage médiatique ; le public est invité à avaler les indésirables dans une communion anthropophage. Pour rappeler l’absurdité (et parfois la violence) du langage amoureux imprégné d’abréviations SMS, elle imprime des TKT et des JTM sur des mouchoirs apotropaïques.

Par la simple présentation d’objets ordinaires, Marguerite Rouan soulève de nombreux enjeux, notamment ceux du pouvoir qui sous-tend les pratiques culturelles – ce qu’elle confirme en se réclamant des cultural studies. Chaque œuvre comprend de multiples niveaux de lecture : reprise critique de styles, valorisation d’une culture populaire, dévoilement des systèmes de  domination, mise en évidence des liens entre individuel et universel… construisant une œuvre critique appuyée sur la force des sous-cultures.

L’artiste

Marguerite Rouan est née en 1996 aux Lilas. Elle vit et travaille à Lyon. Elle est résidente aux ateliers du CAP Saint-Fons depuis décembre 2023.

Diplômée des beaux-arts de Lyon en 2022, elle utilise différents médiums tels que la photographie, la vidéo et la fabrication d’objets pour interroger la représentation des sentiments à travers des symboles communs. En s’appuyant sur les Cultural Studies, elle explore le langage symbolique des objets sentimentaux de la culture mainstream contemporaine. Sa démarche artistique repose sur la rencontre avec des objets ou des images collectés. Son travail cherche à susciter une réflexion sur la connexion entre nos expériences individuelles et la mémoire collective.

Démontage de Lise Dua

Lise Dua est venue le 18 décembre démonter son exposition A l’épreuve du temps.

Décollage des photos et décrochage des cadres, emballage, repliage du livre leporello et surtout beaucoup de papier bulles pour emballer ses œuvres.

La Galerie dit au revoir a cette belle exposition qui a marqué la réouverture de la Galerie Domus de l’Université Lyon 1. Elle a duré de septembre à décembre, elle a été inauguré par un vernissage, puis une rencontre type café photo et visites guidées en novembre, avec en plus trois visites scolaires.

Nous avons également eut l’honneur d’un très bel article dans le magazine Arkuchi, d’Emmanuelle Babe.

Nous remercions Lise Dua et nous préparons à accueillir la prochaine artiste, Marguerite Rouan, en janvier 2024, avec comme commissaire Françoise Lonardoni !