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Fête de la science : Rencontre avec Bertrand Stofleth et Anais Lelièvre

Dans le cadre de la Fête de la science, Françoise Lonardoni (commissaire de la Galerie Domus) animera une rencontre entre Anaïs Lelièvre, plasticienne en résidence à l’Observatoire de Lyon et Bertrand Stofleth, photographe et plasticien, et deux scientifiques de l’Université Lyon 1, Gérard Massacrier, chercheur CNRS au Centre de Recherche Astrophysique de Lyon (Observatoire de Lyon), et Andréa Di Muro, chercheur au Laboratoire de géologie de Lyon : Terre, planètes, environnement et directeur adjoint de l’Observatoire de Lyon.

Betrand Stofleth

Photographe et plasticien, Bertrand Stofleth travaille en chercheur sur la question des paysages, résidant dans le territoire choisi pour rencontrer des habitants, des scientifiques, consulter des archives. Cette approche méthodique informe et élargit sa saisie de l’image à l’échelle de l’environnement. Des phénomènes physiques jusqu’aux mutations socio-économiques, des légendes locales aux épisodes de l’histoire, il laisse émerger dans des images dépouillées ce creuset d’intérêts et de nécessités qui ont abouti à l’extension de l’habitat, au développement de sites industriels ou à l’effondrement de pans de montagnes. L’exposition présente des pièces issues de trois séries récentes de l’artiste, lauréat de nombreuses bourses, dont récemment la Commande publique nationale de la BnF et le soutien à la photographie documentaire contemporaine du Centre National des Arts Plastiques.

En savoir plus sur l’expo

Anaïs Lelièvre

Anaïs Lelièvre est artiste plasticienne, diplômée d’un DNSEP à l’École d’Art de Rouen et d’un doctorat à l’Université Paris 1. À partir d’expériences de territoires, ses dessins de fragments de matière, souvent minérale, restituent des dynamiques transversales, entre concentration minutieuse et déploiement monumental. L’attention aux mouvements de la terre a également amené Anaïs Lelièvre à une pratique expérimentale de la céramique.

Découvrir le travail d’Anaïs Lelièvre : Obsermotio

Infos pratiques

Samedi 5 octobre à 16 h
Galerie Domus
Entrée libre

Prochaine expo : Bertrand Stofleth

Pour sa rentrée, la Galerie Domus a choisi l’artiste Bertrand Stofleth dans une exposition inédite composée de trois de ses séries : Hyperlendemains, Recoller la montagne, Atlantides.

Betrand Stofleth

Photographe et plasticien, Bertrand Stofleth travaille en chercheur sur la question des paysages, résidant dans le territoire choisi pour rencontrer des habitants, des scientifiques, consulter des archives. Cette approche méthodique informe et élargit sa saisie de l’image à l’échelle de l’environnement. Des phénomènes physiques jusqu’aux mutations socio-économiques, des légendes locales aux épisodes de l’histoire, il laisse émerger dans des images dépouillées ce creuset d’intérêts et de nécessités qui ont abouti à l’extension de l’habitat, au développement de sites industriels ou à l’effondrement de pans de montagnes. L’exposition présente des pièces issues de trois séries récentes de l’artiste, lauréat de nombreuses bourses, dont récemment la Commande publique nationale de la BnF et le soutien à la photographie documentaire contemporaine du Centre National des Arts Plastiques.

Commissaire d’exposition : Françoise Lonardoni

Événements

Exposition du 19 septembre au 13 décembre 2024.
infos pratiques

Cette exposition sera inaugurée en présence de l’artiste, le mercredi 9 octobre à partir de 18 h. Entrée libre.

Dans le cadre de la Fête de la science, une rencontre est organisée à la Galerie Domus. elle réunit Bertrand Stofleth ainsi que l’artiste plasticienne Anaïs Lelièvre, en résidence à l’Observatoire de Lyon, ainsi que Gérard Massacrier, chercheur CNRS au Centre de Recherche Astrophysique de Lyon (Observatoire de Lyon), et Andréa Di Muro, chercheur au Laboratoire de géologie de Lyon : Terre, planètes, environnement et directeur adjoint de l’Observatoire de Lyon pour échanger autour de la nature dans leur création artistique, et le lien entre arts et science.
Samedi 5 octobre à 16 h. Entrée libre

Enfin, un café-photo est organisé avec l’artiste afin d’échanger sur son travail.
Vendredi 15 novembre, 12 h 30. Entrée libre.

Télécharger le kit de presse

Tremplin Arty 2024

La Mission Culture de l’Université Lyon 1, avec la participation du Musée d’Art Contemporain et de l’ENSBA de Lyon est heureuse de vous faire part du résultat du jury qui, pour son édition 2024, a retenu deux projets :

Réalités Parallèles

Floriane Delphin-Combe, neurologue et enseignante à l’ISTR Lyon 1
peinture

Comment imaginer qu’un visage aimé devienne insignifiant ? Comment imaginer que ce qu’on perçoit d’un objet n’en soit pas la copie conforme ? Comment imaginer n’avoir conscience que d’un détail quand s’offre à nous une scène grandiose ? Comment imaginer la forme que prendra un souvenir à partir des lambeaux qu’il en reste ? C’est pourtant sur ce pouvoir d’imagination que va reposer notre capacité à comprendre les personnes vivant avec certains désordres neurologiques.
Agnosie visuelle, prosopagnosie, simultagnosie sont autant de termes difficiles à comprendre, à apprendre mais surtout à se représenter. Ces troubles perceptifs, consécutifs à un dommage neurologique, endommagent la capacité de percevoir, alors qu’aucun désordre ophtalmologique n’est retrouvé. Un même objet, un même visage, réalités qui paraissent communes à tous, deviennent des percepts multiples, distordus, insaisissables. L’enjeu est alors de les laisser pénétrer notre imaginaire afin d’accéder à leur réalité singulière à travers leurs propres règles perceptives.
L’amnésie est un désordre qui nous paraît plus palpable. Mais ici encore il faut concéder que ce qui est oublié ou rappelé n’est pas toute la vérité. Il ne s’agit pas d’un trou noir aspirant toutes les composantes de ce qui a été archivé. Des facettes persistent, des liens résistent et vont colorer ce qui pourra être reconstruit. Le souvenir peut devenir fantasmagorique, fantastique, épique ou encore inquiétant en fonction des perceptions préservées.
Les œuvres présentées sont construites en écoutant les réalités perceptives et mnésiques de patients rencontrés en consultation neuropsychologique. Elles ont notamment pour objectifs d’éduquer au handicap invisible que présente ces patients. Certaines représentations sont inspirées d’actes banals de la vie quotidienne qui sont pour ces patients de véritables épreuves auxquelles ils doivent chaque jour s’adapter. Elles existent grâce à leurs récits, empreints de patience et de tolérance face à celui qui apprend. Ainsi, ces œuvres sont des objets artistiques mais aussi pédagogiques, nées de l’envie de transmettre ce que ces patients nous enseignent…la réalité est propre à chacun et c’est par le biais de notre imagination que nous pouvons nous comprendre.

Visite guidée virtuelle de l’autrice

et

Nature sous perfusion

Élise Belet, étudiante en médecine à Lyon 1
Bande-dessinée

Aborder le thème de la conservation des espèces animales en danger sur l’île de la Réunion, dans un projet intitulé : Nature sous perfusion. Ce projet représente pour moi une opportunité de mettre en valeur les actions des personnes sur le terrain qui s’impliquent avec dévouement dans ces actions de préservation. Il vient également alimenter plus largement des réflexions sur les stratégies de sauvegarde de l’environnement, et interroger le lien que tissent les acteurs de la préservation de la nature avec la nature qu’ils tentent de préserver. Le cheminement de ma réflexion prend sa source dans le documentaire Pandiyé réalisé par low production (association de jeunes réalisateurs soucieux de produire des documentaires avec un faible impact environnemental), un documentaire sous licence creative commons, bientôt diffusé librement sur internet. « Pandiyé » en créole signifie « suspendu à un fil ». Ce documentaire, entrant en résonance avec certaines de mes expériences personnelles, m’a beaucoup touchée. J’y ai vu une matière première pertinente pour développer un projet de BD.

  • Mettre en scène les actions de préservation de 2 espèces indigènes de l’île de la Réunion : la baleine à bosse et la tortue verte, et 3 espèces endémiques de l’île : le petit molosse de La Réunion (chauve-souris), le gecko vert de Manapany, et le tuit tuit (oiseau).
  • Illustrer les enjeux et la fragilité de ces actions de préservation.
  • Mettre en perspective le lien particulier que tissent les experts de la préservation avec la nature.
  • un parallèle avec mes activités de soignante

Visite virtuelle par la lauréate

Ces deux projets seront exposés à la Galerie Domus du 4 juin au 5 juillet 2024.

Festival Les Arthémiades 2024

Danse, théâtre, musique, dessin, peinture, photographie, littérature, vidéo… Les Arthémiades, le festival culturel de la Mission Culture de l’Université Claude Bernard Lyon 1 ouvre ses portes à ses étudiants, à son personnel et à la ville pour un mois d’immersion culturelle : durant tous les mois de mai, retrouvez les spectacles et productions des ateliers de pratique artistique et des invités.
En savoir plus sur le festival

La Galerie Domus accueille l’exposition des ateliers dessin, peinture dirigé par Handan Figuen et bande dessinée dirigé par Léah Touitou, du 30 avril au 28 mai.

L’atelier photo quant à lui expose dans le batiment Astrée (6 avenue Gaston Berger, Villeurbanne) du 12 avril au 29 mai.

Comment ça marche ?

Le festival Les Arthémiades se déroule du 29 avril au 31 mai 2024.
Les spectacles ont lieu au Théâtre Astrée, les expositions à la Galerie Domus.

Le festival est gratuit et sans réservation. La Galerie Domus est ouverte du lundi au vendredi de 8 h 30 à 16 h 30. Pour visiter l’exposition, entrez par le côté parking du bâtiment (avenue Pierre de Coubertin) et sonnez à SGAS.
consultez les infos pratiques

Si vous souhaitez assister à des spectacles, ils ont lieu chaque soir, du lundi au vendredi. Un événement composé de plusieurs spectacles courts est programmé pour vous faire découvrir tout le talent des étudiants et étudiantes de Lyon 1 ainsi que de leurs invités.
Venez à l’accueil du théâtre avant le début de l’événement pour retirer votre place gratuite, et vous voilà prêts à vous installer. La billetterie ouvre une demi-heure avant le début de l’événement.

Finissage de l’exposition

L’exposition des ateliers dessin, peinture et BD organise un finissage le dernier jour de son exposition, le mardi 28 mai. Vous pourrez visiter l’exposition en présence des artistes ainsi que participer à plusieurs animations (quizz, puzzle, dessin participatif) autour d’un cocktail.

Mardi 28 mai, à partir de 18 h. Entrée libre et gratuite.

La Programmation

Toute la programmation est disponible sur le site des Arthémiades.

La Galerie Domus accueille également la cérémonie de remise de prix du concours de nouvelles Jets d’Encre. Ce sera une autre occasion de visiter l’exposition et d’écouter des lectures de texte.
Jeudi 16 mai 2024 à 19 h 19. Entrée libre et gratuite.

Démontage de Marguerite Rouan

Marguerite Rouan est venue le 8 avril démonter son exposition Il me reste un papillon dans le ventre.

Décollage des photos et décrochage des cadres, emballage, et surtout disparition du mur rose, de retour au blanc.

La Galerie dit au revoir à cette belle et originale exposition. Elle a duré de janvier à avril 2024. Elle a été inaugurée par un vernissage, puis une rencontre type café photo et plusieurs visites guidées.

Elle laisse place au festival Les Arthémiades en mai ainsi qu’aux lauréates de Tremplin Arty en juin.

Revue de presse : Il me reste un papillon dans le ventre – Marguerite Rouan

L’exposition de Marguerite Rouan a fait parler d’elle. Découvrez ce qu’en penses les journalistes cultures qui ont pu la visiter :

  • Fabrizio Migliorati, Le Petit Bulletin no1053 (février 2024) :

Ou lire l’article en ligne

  • Gallia Valette-Pilenko, Arkuchi no41 (mars / avril 204)

Ou lire l’article en ligne

  • Interview Radio de Marguerite Rouan sur Nova Lyon, dans l’émission Super Nova animée par Tatiana Peyroux , le 26 février 2024.

Tremplin Arty 2023 : Adèle Godefroy et Elie Nevoret

Le jury, constitué d’artistes, d’étudiants, de membres de la Mission Culture, d’expert.es du Musée d’Art Contemporain et de l’ENSBA s’est réuni an avril pour sélectionner deux lauréats. La Mission Culture est heureuse de vous faire part du résultat du jury qui, pour sa deuxième édition, a retenu deux projets :

► Adèle Godefroy : Racines
photographie

« Je photographie mon père depuis plus de dix ans. Je l’ai toujours fait à la dérobade : lorsque je travaillais avec lui aux champs sur mes temps libres, ou lors de mes retours en Normandie pour visiter la famille. Agriculteur, éleveur, maraîcher et céréalier pendant quarante ans, il n’a jamais rompu avec le système traditionnel de l’agriculture conventionnelle, mais il continue de s’en éloigner depuis qu’il fait ses propres expériences pour comprendre la fertilité des sols. Ma série photographique interroge les traces que laisse le travail dans une vie qui a été façonnée par elle. Elle illustre aussi le rapport profond qu’il y a entre le paysan et son environnement, entre lui et les autres et la sensibilité si particulière liée à ce métier. »


► Eli Nevoret : Déambulation
aquarelle et croquis

« Le regard est de loin notre première manière d’être au monde et d’entrer en relation avec l’autre. C’est pour cela une thématique qui m’intéresse profondément. Je me suis donc beaucoup interrogé à ce sujet.
Cet été à Lyon pendant mes congés, j’ai pris le temps de flâner, marcher, contempler et j’ai été surpris de découvrir des détails et des recoins inconnus dans un environnement qui pourtant me semblait familier. J’ai essayé de comprendre ce qui se passait, et j’ai trouvé plusieurs études qui mettaient en évidences des biais cognitifs. L’une d’elles utilisait le test du gorille invisible. Il a fini à me convaincre que notre cerveau occulte des éléments pour se concentrer sur une pensé, un objectif. Mon exposition DÉAMBULATION portera ainsi sur ces éléments qui ont disparu à nos yeux. »

Ces deux projets seront exposés à la Galerie Domus à partier du 6 juin 2023.

Par ailleurs, chacun des lauréats se verra offrir par l’ENSBA un atelier de pratique artistique amateur de leur choix, par le MAC une entrée gratuite au musée pour l’année 2023 – 2024 et par le SGAS un livre sur l’art visuel.

Les projets gagnants ont été exposés à la Galerie Domus du 6 juin au 21 juillet 2023.

Galerie Domus : la nouvelle direction

Un peu d’histoire

La Galerie Domus est une galerie d’art créée et gérée par la Mission Culture de l’Université Lyon 1. Fondée il y a plus de vingt ans par un collectif d’agents de l’université passionnés de photographie, la Galerie Domus est dédiée à la photographie et à l’art contemporain. Elle est située sur le campus de La Doua à Villeurbanne.
La programmation fait place alternativement à des auteurs émergents et à des artistes plus confirmés. Elle n’est reliée à aucun courant artistique particulier mais entend faire écho à la diversité du travail des artistes contemporains.

La relève

Après plusieurs départs à la retraite, la Galerie Domus change de fonctionnement. La programmation est aujourd’hui assurée par un comité de pilotage, composé d’agents de l’Université dont la Mission Culture : Marc Barbaire, Vice-Président aux affaires culturelles sociales et sportives de l’Université Lyon 1 ; Jean-Marc Chovelon, chargé de mission Culture, Charlotte Dufour, directrice administrative et financière de la Mission Culture ; Éric Le Roux, photographe de l’Université Lyon 1; Charles Baronnier, du pôle de la vie étudiante et Olivier Rastello, du service ICAP (innovation, conception et accompagnement pédagogique) ; ainsi que Bruno Yvonnet, directeur des pratiques
amateurs à l’ENSBA.

Ils et elles invitent une commissaire d’exposition, Françoise Lonardoni, critique d’art, responsable du service culturel au Musée d’Art Contemporain de Lyon. La galerie accueille par ailleurs depuis deux ans des expositions amatrices dans le cadre du festival Les Arthémiades, festival des ateliers de pratique artistique de l’université où exposent les ateliers dessin, peinture et BD, ainsi que du concours Tremplin Arty, un concours d’arts visuels qui récompense deux lauréats de l’université. Elle en profite enfin pour s’offrir une nouvelle charte graphique et une présence en ligne renforcée avec un nouveau site internet et le compte instagram @CultureLyon1.
Après une pause durant le Covid, il a fallu attendre septembre 2023 pour accueillir à nouveau une exposition. C’est la photographe Lise Dua qui a marqué la réouverture des expositions professionnelles de la galerie avec sa série A l’épreuve du temps.

Noël Podevigne reste le concepteur des catalogues d’exposition de la Galerie, édités sous la Collection  « 16 1/2 » (bientôt disponibles sur le site).

La commissaire d’exposition

Françoise Lonardoni a été choisie comme commissaire d’exposition de la Galerie Domus – Université Lyon 1 en janvier 2024. Cet espace d’exposition en milieu étudiant, conduit par Pascal Michalon et Noël Podevigne a offert des expositions de photographie d’envergure, à l’esthétique ouverte et diversifiée, pendant plusieurs décennies.

Françoise Lonardoni propose un programme tourné vers la photographie contemporaine, qui met en valeur les ramifications transdisciplinaires à l’œuvre actuellement chez de nombreux artistes : sciences humaines, histoire, géographie, sciences… alternant les jeunes artistes avec les photographes confirmés, entrant en résonance avec ce campus dédié à la recherche et à l’enseignement scientifique.

Actuellement en poste au Musée d’art contemporain de Lyon comme responsable du service culturel, Françoise Lonardoni a été responsable des collections d’estampe et photographie de la bibliothèque de Lyon. Elle a également été directrice de l’Espace arts plastiques de Vénissieux et directrice adjointe du centre d’art contemporain de Saint Priest. Elle a assuré une charge d’enseignement dans divers établissements d’enseignement supérieur, notamment à l’Université Lyon 2 en photographie contemporaine. Membre d’AICA France, elle publie régulièrement des textes critiques pour des artistes ou des revues, en matière de photographie contemporaine, de livre d’artiste ou sur des sujets transdisciplinaires : la recherche création, les nouvelles médiations, les formes participatives de l’art contemporain. Elle enseigne la théorie dans l’école des beaux-arts E-art campus à Hangzhou, province de Zhejiang, Chine.
Françoise Lonardoni est membre des associations régionales URDLA et Documents
d’artistes, et fait partie du comité scientifique de la Galerie des enfants pour la Réunion des Musées Nationaux Grand-Palais et la Cité des Sciences de la Villette.

Démontage de Lise Dua

Lise Dua est venue le 18 décembre démonter son exposition A l’épreuve du temps.

Décollage des photos et décrochage des cadres, emballage, repliage du livre leporello et surtout beaucoup de papier bulles pour emballer ses œuvres.

La Galerie dit au revoir a cette belle exposition qui a marqué la réouverture de la Galerie Domus de l’Université Lyon 1. Elle a duré de septembre à décembre, elle a été inauguré par un vernissage, puis une rencontre type café photo et visites guidées en novembre, avec en plus trois visites scolaires.

Nous avons également eut l’honneur d’un très bel article dans le magazine Arkuchi, d’Emmanuelle Babe.

Nous remercions Lise Dua et nous préparons à accueillir la prochaine artiste, Marguerite Rouan, en janvier 2024, avec comme commissaire Françoise Lonardoni !

Rajak OHANIAN – Portrait d’une P.M.E.

Du 16 janvier au 28 février 2014

En 1999, Rajak Ohanian s’installe pendant six mois dans une entreprise d’impression sur tissu de la région lyonnaise. Il y réalise le portrait des trente-deux membres du personnel, ainsi qu’une série de photographies de l’usine.

L'USINE 2-02KRUCZEK- Marc

 

 

 

 

 

 

 

La lumière est naturelle…

” La lumière est naturelle. Il a donc fallu consentir aux caprices du temps, du temps météorologique. Il a fallu consentir, aussi, au rite et au temps de la pose. …
[…]

Et cependant , ici, nul dais à baldaquin, nul manteau royal. Pas même d’habit du dimanche. Le vêtement est celui-là “de tous les jours”, de l’un de ces jours ordinaires, de ces jours ouvrés qui n’appellent nul apprêt ou afféterie ; mais plutôt le simple confort, la protection contre le risque, la tolérance à la souillure. L’un de ces jours de prise de vue, comme un autre jour parmi les jours ouvrés.
[…]

Nous sommes dans le temps propre de la posture à laquelle chacun aura consenti : il a été posé. Que chacun aura adoptée : il pose. Face à l’opérateur. Dos au motif textile aléatoirement disposé. Jambes rarement écartées. Mains le plus souvent à l’aplomb du corps : paume aux trois quarts ouverte, paume à demi fermée, paume cachée ; les pouces, les doigts effleurant le tissu du pantalon.
[…]

Nous sommes dans le temps d’une rémanence. Rémanence d’une certaine chimie de la photographie : le temps de l’argentique ; le temps du Noir et Blanc et du doux « éboulis » de ses nuances. De l’ennoblissement par la transposition du motif dans le monde achromatique du dessin, de la gravure.
[…]

Par le truchement d’un photographe-processeur nous nous serons fait une « idée » d’une PME. Est advenue, en sus, par ce truchement, comme une ”démophanie” : l’apparaître, non d’hommes illustres, mais d’un ”peuple” ordinaire et ordinairement caché.

Philippe DUJARDIN – Juin 2001